Un peu d'histoire...

Pour ceux qui ne connaissent pas encore l’historique du studio de développement Eversim ou qui seraient désireux de savoir comment un jeu comme Mission Président peut voir le jour, et qui peut mener ce projet à son terme, voici un petit rappel de leurs divers faits d’arme ces 20 dernières années :

Louis-Marie Rocques et André Rocques, les cofondateurs d’Eversim, n’en sont pas à leur coup d’essai en matière de développement de jeu. Dès 1983, ils programment sur Thomson, Amstrad et Oric. Louis-Marie sera même récompensé du Tilt d’Or du meilleur jeu d’aventure de l’année 1985 (décerné par la revue Tilt) pour son jeu L’aigle d’Or. Ce sont également eux qui ont fondé, avec Philippe Plas, la société Silmarils en 1987.

Certains d’entre vous s’en souviennent peut-être, on doit à ce studio quelques uns des jeux les plus innovants et les plus marquants des années 90 :

On peut par exemple citer Thargan, un jeu d’aventure/action sorti en 1989 où le joueur incarnait un barbare devant se lancer dans une quête épique pour découvrir le secret de l’éternel retour du printemps. Ce jeu a par la suite ouvert la voie à de nombreux titres du même genre et est un des incontournables de l’époque.

En 1991, Silmarils sort son premier jeu de stratégie avec Transartica, une aventure polaire qui illustre parfaitement l’originalité des jeux vidéo français de l’époque. Dans ce jeu, le joueur évolue dans un 21^ème siècle plongé dans une ère glaciaire du à l’effet de serre. Dans ce monde impitoyable et hostile, seules les liaisons ferroviaires assurent encore la communication entre les villes. Aux commandes du train blindé Transartica, le joueur doit alors tenter de trouver une solution au problème planétaire en commerçant et en combattant contre les bêtes sauvages et les bandes de pillards. Cette aventure, très inspirée des fresques post-apocalyptiques comme Mad Max et des épopées fantastiques comme Dune, possède un concept et une ambiance uniques qui n’ont, à ce jour, jamais été repris…

On ne peut pas non plus évoquer l’histoire de Silmarils sans parler de la saga des jeux de rôle Ishar, dont les quatre volets (en incluant Crystals of Arborea) sont sortis entre 1991 et 1994. Ces 4 titres sur Amiga et Atari furent à l’origine de nombreuses innovations dans le genre comme la gestion des cycles du jour et de la nuit ou encore la prise en compte de la psychologie de chaque membre du groupe vis-à-vis des autres. La série Ishar est encore un bon exemple du savoir faire français, surtout lorsque l’on se resitue dans le contexte de l’époque qui était dominé par les jeux de rôle anglo-saxons.

Enfin, pour finir, on peut également citer 2 jeux Silmarils qui ont brillé par leur originalité et leur concept novateur. Il s’agit de Robinson’s Requiem, sorti en 1994 sur PC et sa suite Deus sorti en 1996, également sur PC. Ces 2 jeux en 3D temps-réel proposait un habile mélange entre exploration, réflexion, action et surtout … survie ! On pouvait en effet se briser une jambe ou encore tomber malade en explorant les recoins de la planète hostile sur laquelle on avait échoué. La grande liberté laissée au joueur et les nombreuses innovations apportées firent la renommée de ces 2 jeux, une fois de plus, très en marge des autres jeux vidéo de l’époque.

Depuis, Silmarils a continué le développement de nombreux jeux sur PC et elle a donné naissance en 2004 a la société Eversim. A partir de cette date, les frères Rocques ont commencé à travailler sur un jeu qui deviendra 3 ans plus tard Mission Président.

L’histoire quant à elle, continue de s’écrire…

La sortie de Mission Président décalée d'une semaine

Le jeu Mission Président : GeoPolitical Simulator, développé par Eversim et édité par Mindscape, dont la sortie était initialement prévue le 9 Mars 2007, sera finalement disponible en magasin à partir du 16 Mars 2007, soit un décalage d’une semaine.

Nous avons pleinement conscience de l'impatience de nombre d'entre vous et nous espérons que vous pourrez attendre quelques jours de plus. Soyez assurés que ce léger retard va dans le sens de notre politique de satisfaire au maximum les exigences qualitatives des joueurs.

Voir le Monde

Comprendre le monde qui nous entoure n’est pas toujours chose facile et pourtant pour un chef d’Etat il est essentiel d’avoir toute les informations disponibles pour prendre les bonnes décisions. C’est pourquoi, dans Mission Président, le joueur dispose de plusieurs outils pour pouvoir explorer la mappemonde et ainsi récolter de précieuses informations géographiques et politiques.

Ainsi, le joueur peut à tout moment basculer l’affichage de la carte en mode statistique qui lui permet en un coup d’œil d’obtenir un comparatif visuel de tous les pays de la planète. Bien évidemment, il est possible de choisir le critère de comparaison : démographie, croissance, émission de CO², puissance militaire… Les données ne sont pas statiques et évoluent en fonction des tendances à long terme et bien sur des événements du jeu.

Vous pouvez également, dans le cas d ‘un conflit armé ou tout simplement pour vous renseigner sur les troupes de vos voisins, accéder à l’affichage stratégique qui détaille les forces militaires en présence. Saurez-vous trouver le nombre de pays représentés sur cette vue de la frontière Nord Est française ?

Enfin, vous pouvez basculer la carte en mode météo et ainsi obtenir un aperçu du temps qu’il fait sur la planète en temps réel. Et si vous trouvez cela anecdotique pour l’Europe, dites-vous que cette option le sera probablement beaucoup moins si vous incarnez le chef de l’un des nombreux Etats situés dans une zone cyclonique ou de typhons, comme les USA, le Japon, l’Inde, la Chine… ou la France avec les DOM-TOM.

Récentes retombées dans la presse :

Certains médias se sont intéressés de très près à Mission Président dans les jours qui viennent de s’écouler. Nous sommes d’ailleurs ravis de leur intérêt tout particulier pour ce jeu.

Mission Président a notamment été présenté dans les journaux de la mi-journée sur des chaînes hertziennes, dans de nombreuses radios nationales et dans des articles parus dans de grands quotidiens d’information.

A ce propos, nous tenions à apporter quelques précisions sur les propos tenus dans un article paru dans le Monde daté d’aujourd’hui (21 Février) :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-869452,0.html

Nous souhaitons ainsi réaffirmer qu’Eversim et Mindscape ont bel et bien déterminé des limites morales dans le jeu Mission Président. Ainsi, s’il est possible de commanditer des assassinats de personnalités, de cambrioler le QG d’un parti ou encore d’appliquer une politique totalitaire (au risque d’ailleurs de voir sa popularité fortement affectée), il est impossible de torturer qui que ce soit, de perpétrer un crime contre l’humanité ou encore de construire des camps de concentration.

Certes, les limites fixées sont lointaines mais elles existent et résultent d’une volonté commune de trouver le juste équilibre entre la liberté offerte au joueur, le réalisme et le fun du jeu et certaines barrières à ne pas franchir. On a déjà répondu à certaines interrogations à ce sujet sur ce blog. Pour résumer, on préfère que les gens qui trouveraient ça amusant ne figurent pas parmi nos utilisateurs.

Concernant le soutien financier apporté au projet par la Direction Générale de l’Armement (DGA), il est intervenu mais de manière indirecte dans le cadre d’un financement de l’Agence Nationale de Valorisation de la Recherche (ANVAR). En effet, cet établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) a pour mission de soutenir l’effort d’innovation des PME, dans tous les secteurs d’activité. La DGA participant à l’étude de certains projets, elle a pris l’initiative de rajouter 30 000€ (soit une faible partie du budget global) au financement global de l’ANVAR à Eversim. Cet apport indirect n’a eu aucune conséquence sur le développement du logiciel et n’a débouché sur aucun accord quant à un éventuel projet de formation des officiers supérieurs de l’armée.

Néanmoins, l’intérêt de la DGA pour Mission Président nous conforte dans notre volonté de développer un moteur d’intelligence artificiel abouti et de réaliser un jeu le plus fidèle possible à la réalité.

Financer son action

Qu’il s’agisse de faire rentrer de l’argent dans les caisses ou, à l’inverse, d’en dépenser, le chef de l’Etat est le garant de la bonne tenue des finances de son pays.
Il doit pouvoir financer son action, garantir la maîtrise de l’endettement national, attribuer au mieux les ressources de l’Etat et, à l’image d’un chef d’entreprise, il doit s’assurer que les revenus sont suffisants pour permettre le bon fonctionnement de son navire.

A ce titre, la bonne gestion des affaires financières est un des plus grands défis que le joueur aura à relever dans Mission Président car, s’il est facile de promettre tout un tas de mesures, il faut encore pouvoir les appliquer !


Augmenter le nombre de fonctionnaires de police, construire des hôpitaux neufs, augmenter la sécurité du chef de l’Etat en temps de crise, acquérir de nouveaux engins de guerre, subventionner tout un pan de votre agriculture, voilà autant d’exemples de mesures qui auront un sérieux impact sur votre budget. Heureusement, l’Etat dispose de nombreuses recettes dont la majeure partie provient des prélèvements directs ou indirects, à vous ensuite de trouver le juste équilibre.


Quels seraient les bénéfices d’une augmentation d’1% de la TVA en France ? Un grand pays peut-il se passer d’impôt sur le revenu ? Quels seraient les conséquences d’une sur-taxation des carburants dans un pays industrialisé ?

Voilà autant de questions auxquelles vous pourrez répondre lorsque vous serez Président…

Première vidéo de Mission Président

Afin de vous faire patienter un peu avant la sortie de Mission Président, voici la toute première vidéo du jeu :

De l'art de la diplomatie

Dans Mission Président, la grande majorité de vos actions ont un impact sur la scène internationale. Chaque rendez-vous avec une personnalité étrangère, chaque décision d’envergure peut être assimilée à de la diplomatie.

Outre le fait de pouvoir gérer l’implantation d’ambassades à l’étranger ou sur votre territoire, les responsabilités diplomatiques du chef de l’Etat sont donc très vastes dans Mission Président. Qu’il s’agisse des relations avec les grandes organisations internationales, d’accords militaires ou commerciaux, de règlements de conflits, d’espionnage ou tout simplement de rapports de courtoisie, la mission du Président est de faire en sorte que son pays joue le bon rôle sur la scène internationale.

Bien évidemment, toutes vos actions auront des conséquences sur la donne géopolitique mondiale. Ainsi, soutenir un régime qui ne respecte pas les droits de l’homme vous attirera inévitablement les foudres de l’ONU. Enfin, certaines actions très précises permettent de gérer certaines situations de crises comme le rapatriement d’une communauté expatriée dans un pays sujet à une guerre civile.

Et si jamais vous rencontrez de profond désaccord avec certains chefs d’Etat étrangers, vous pouvez toujours prononcer une interdiction de territoire à son encontre, avec toutes les conséquences diplomatiques que cela implique…

Mission Président : tout un programme

Même si cela ne constitue pas forcément la priorité d’un chef d’Etat, une de ses préoccupations consiste à se faire réélire à la fin de son mandat. Dans Mission Président, il s’agit d’une nécessité absolue puisque perdre le pouvoir signifie tout simplement perdre la partie !

Pour cela, le joueur-président dispose de nombreuses solutions pour conserver son poste. La plus évidente d’entre elles consiste à faire en sorte de se passer de l’avis de vos concitoyens en réformant le système de renouvellement du chef de l’Etat. Changer la durée du mandat présidentiel peut aussi se révéler une solution de facilité pour conserver le pouvoir quelques années de plus mais ce genre de réforme digne des plus célèbres autocrates risque de ne pas s’adapter à n’importe quel pays.

La voie démocratique consiste donc à se faire réélire par suffrage universel, encore faut-il être populaire et surtout réussir sa campagne électorale.

Pour ce faire, dans Mission Président, le joueur doit choisir jusqu’à 5 thèmes de campagne parmi un large choix proposé : croissance, écologie, baisse fiscale, lutte anti-terrorisme, éducation, dégraissage administratif, arrêt de l’immigration, anti corruption… Une fois ces grandes orientations de campagnes, il pourra accumuler les meetings, les interventions télévisés et les interventions publiques. Toutefois, pas question de délaisser les affaires de l’Etat, le candidat reste le président.

Bien entendu, en cas de réélection, le respect ou non des objectifs de campagne aura un impact énorme sur la popularité du chef de l’Etat.

Enfin, pour les plus fainéants et les moins scrupuleux, il existe toujours la fraude électorale…